Olga de Amaral © Diego Amaral

Olga de Amaral © Diego Amaral

Tissages d’or et d’argent.

Noël et ses dorures approche, nos villes se parent de décorations brillantes et au milieu de tous ces scintillements, je repense à un travail éblouissant que j’ai découvert en septembre dernier lors de la Biennale des Antiquaires. Sous la verrière du Grand Palais, la Galerie Agnès Monplaisir présentait quatre œuvres récentes de l’artiste colombienne Olga de Amaral.

Olga de Amaral © Diego Amaral

Olga de Amaral © Diego Amaral

Olga de Amaral © Diego Amaral

Olga de Amaral © Diego Amaral

Je ne connaissais pas du tout cette artiste bien qu’elle soit incontournable dans le domaine de la tapisserie contemporaine (elle est l’une des chefs de file du mouvement de la “Nouvelle Tapisserie”, mouvement mondial qui vit naître à la fin des années soixante une nouvelle expression textile). La monumentalité des pièces m’a fait penser à l’artiste ghanéen El Anatsui (je vous en avais parlé dans le post sur le Festival International des Jardins). Il n’y a pas de notion d’échelle sur ces visuels mais les tissages d’Olga de Amaral sont bien souvent immenses (plus de 5 mètres de hauteur !). Un gros gros crush pour moi ce jour-là, d’autant plus que je visitais pour la première fois ce salon et que je ne m’attendais pas à un tel éclectisme !

Olga de Amaral © Diego Amaral

Olga de Amaral © Diego Amaral

Olga de Amaral est une dame âgée de… 84 ans ! Elle a étudié l’art du tissu aux États-Unis avant de fonder et de diriger le Département des textiles à l’Université des Andes de Bogotá en 1965. Bien entendu, elle est experte des techniques artisanales du tissage colombien. Ses œuvres sculpturales, et souvent tridimensionnelles, mélangent fibres, peinture, gesso et métaux précieux. L’utilisation de l’or dans son travail est inspirée par l’art pré-hispanique et colonial.

Olga de Amaral © Diego Amaral

Olga de Amaral © Diego Amaral

En écrivant ces lignes, j’apprends que le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris possède des pièces d’Olga de Amaral dans ses collections. Probablement conservées dans les réserves du musée et donc non constamment visibles, j’ai par contre une information d’importance si vous voulez voir ces magnifiques tissages sur Paris. Jusqu’au 14 janvier, la Galerie Agnès Monplaisir expose Olga de Amaral !

Source : Olga de Amaral.