© Misc Webzine
© Misc Webzine

14 conseils pour une cuisine au meilleur prix (& mes bonnes adresses parisiennes) .

Dans mes rêves les plus fous, la cuisine de notre Dreamhouse serait une Boffi ou une création originale d’artisans talentueux comme Dominique et Romain. J’aurais sans doute mis du Cosentino en plan de travail et en crédence et nous n’aurions certainement pas passé des semaines à tout monter et créer.

Je ne suis pas une adepte de la recherche du plus petit prix possible, mon objectif est plutôt d’identifier de bons rapports qualité/prix. Quand on rénove entièrement une maison comme c’est notre cas, on fait attention à son budget et on essaye de ne pas se tromper dans ses choix. Alors après mon premier post de ma série “Cuisine” sur les aspects de conception, je reviens aujourd’hui pour vous livrer mes retours d’expérience en termes de budget et partager avec vous quelques unes de mes bonnes adresses parisiennes.


Cuisines en kit et DIY

J’évacue tout de suite les points qui me semblent évident : oui des caissons à assembler soi-même coutent moins chers que des caissons montés en usine et oui, bien entendu, le DIY vous fera économiser une belle enveloppe, car la main-d’œuvre est toujours couteuse quand on y fait appel dans les règles (et pas au black).

Cela-dit, comme pour les relevés de mesures, la conception et l’élaboration des plans, il faut être à l’aise avec le bricolage pour s’attaquer au montage. Gardez aussi à l’esprit que pour le montage d’une cuisine, il faut être au moins deux personnes. Il faut aussi être bien équipé en outillage et respecter à la lettre toutes les règles de sécurité (notamment concernant l’électricité et la plomberie). Il ne faudrait pas qu’en cherchant à faire des économies, vous fassiez des erreurs qui, au final, vous couteraient beaucoup plus cher.

Mon conseil : IKEA a fait une vidéo tuto pour appréhender le montage de leurs cuisines, vous pouvez la voir ici pour évaluer la difficulté du process.


Les low costers

Autant, si votre budget vous le permet, je serais la première à vous conseiller de faire appel à un architecte ou à un agenceur spécialisé en optimisation d’espaces, autant je suis très septique concernant les cuisinistes et, à fortiori, envers ceux qui se positionnent dans le low cost.

Très peu inspirée au début de notre projet de cuisine (et surtout n’y connaissant rien du tout aux prix pratiqués), j’ai pris le temps de me renseigner sur ceux qui annoncent casser les prix : Mob Discount City, Moins cher cuisine, Dusine, Cuisines Center, Oskab Paris. En termes de design, les offres sont très souvent assez peu attractives et surtout aucune de ces enseignes n’inspire confiance quant à la transparence de leurs process de fabrication et aussi leurs suivi clients. Cela m’a suffit à toutes les mettre de côté.


Les cuisinistes et les grandes enseignes

Parallèlement, j’ai pris des rendez-vous avec certains cuisinistes reconnus (Cuisinella, Perene, SoCooc, Mobalpa, Ixina) ainsi que de grandes enseignes proposant des cuisines (Conforama, Lapeyre, Darty, Leroy Merlin, ce dernier proposant un grand choix de largeurs de caissons). Très clairement, pour ce qui est de la conception, ce fut du temps perdu. Aucun n’a fait preuve de génie particulier, les simulations 3D étaient sans intérêt, leur valeur ajoutée de spécialistes était inexistante, leurs propositions fonctionnelles et esthétiques quelconques et leurs devis toujours trop élevés.

Les cuisinistes proposent en général une ligne de caissons en kit et une ligne de caissons montés en usine. Ils essayeront toujours de vous vendre les seconds, ce qui peut rendre les échanges assez pénibles. Ils vous parlent de sur-mesure alors que vous n’en avez pas forcément besoin et, quand ils respectent le budget, c’est forcément l’électroménager qui trinque alors que selon moi, il vaut mieux privilégier l’électroménager (classe A++, fonctionnalités…).

Selon les enseignes, les techniques commerciales varient mais sont souvent assez agressives (Cuisinella en tête) pour vous forcer la main et finaliser la vente au plus vite. On vous propose des rabais importants (de l’ordre de 20 %) à condition que vous vous décidiez très vite. Je n’ai aucune sympathie pour cette façon de faire. Il n’est pas très difficile d’imaginer que le prix est sur-évalué dès le départ.

Sachez aussi, que certaines enseignes sont franchisées et si, comme nous, vous voulez obtenir un devis depuis Paris pour un projet en province, même sans prise de côtes et montage des meubles, ce ne sera pas possible. C’est le cas de Mobalpa par exemple.

Conclusion : quand les contraintes ne sont pas exceptionnelles (pièce compliquée, problème de circulations, murs pas droits, angles…), la conception d’une cuisine “petit budget” reste suffisamment basique pour se passer de ces services qui n’en sont pas vraiment.

Mon conseil : à Paris, j’ai découvert que République était un quartier de cuisinistes. Si vous tenez à en solliciter quelques uns, vous pouvez optimiser une journée de rendez-vous car ils sont tous cotes à cote.

© Misc Webzine
© Misc Webzine

Le cas Kvik

Si vous avez lu mon post Bien concevoir sa cuisine : 10 retours d’expériences pour une cuisine fonctionnelle et stylée, vous aurez sans doute noté que tous les visuels d’illustration étaient signés Kvik. Quand j’ai découvert ce cuisiniste danois, j’ai été conquise par son style de cuisines très simple et élégant. Autre particularité séduisante : ils proposent des caissons XXL aux capacités de rangement optimisées.

Si on en croit leur communication, leur point fort c’est le “Design Danois à prix bas”. Ils annoncent : “Nous battons tous les prix !”… bon, en fait, c’est faux. Dommage, j’y ai cru mais non. Leurs prix d’appel sont certes bas mais quand on reçoit le devis, on comprend vite qu’il y a un gouffre entre l’espoir suscité et la réalité. Sans compter que la relation client est très médiocre (quelque soit le magasin en France si l’on en croit la tonne d’avis négatifs laissés sur les Internets). ‎

Mon conseil : Kvik propose des plans de travail en stratifié aux effets matières très réussis. Vous pouvez les acheter seuls, sans la cuisine qui va avec. De même que leurs boutons et poignées de meubles stylés et bon marché.


L’incontournable IKEA

IKEA n’est pas incontournable pour rien. Leur offre est de loin la meilleure sur le marché des cuisines à petit prix. Les menuisiers eux-mêmes le reconnaissent : les caissons IKEA font le job, pas la peine de chercher midi à 14 heures. Point important : leurs tarifs de livraison sont très bon marchés, ils livrent partout, sur rendez-vous, y compris le samedi (ce n’est pas le cas de tous les cuisinistes).

Le seul gros problème d’IKEA, selon moi, c’est leur configurateur en ligne… une véritable offense à l’UX Design ! Par contre, l’accompagnement client en magasin pallie aux défauts de l’outil de conception. Le rendez-vous d’aide à la conception est désormais payant (1 heure, 49 euros) mais remboursés en bon d’achat à l’issu du rendez-vous pour les membres IKEA Family (sachant que la carte est gratuite).

Mon conseil : vous pouvez arriver en magasin avec une simple ébauche de plan (avec les bons relevés de cotes bien entendu) et les conseillers vous aident à le finaliser en prenant le temps qu’il faut avec vous (à l’inverse, chez Leroy Merlin, l’accompagnement est réduit au minimum et dans de très mauvaises conditions, sans conseiller ni espace calme dédié).


Les promotions exceptionnelles

Il est fréquent que les cuisinistes proposent des offres alléchantes pour déclencher l’acte d’achat. Bien sûr, il faut être vigilant. Je vous ai dit ce que je pensais des réductions immédiates et systématiques que l’on vous propose à titre “exceptionnel” à condition que vous vous décidiez vite.

Par contre, les offres de type ” Pour l’achat d’une cuisine en magasin, le 3ème électroménager à 1 € (le moins cher des trois)” ou “le plan de travail (en stratifié) à 1 €” sont fréquentes y compris chez IKEA et Kvik.

Mon conseil : il y a une offre en cours chez IKEA, valable jusqu’au 19 mai 🙂


Tiroirs versus placards

La mode est aux cuisines toutes en tiroirs. Avec des ouvertures à 100% permettant d’accéder à la totalité de la profondeur des caissons, une résistance au poids renforcée pour y ranger beaucoup de vaisselle et des systèmes d’assistance pour qu’ils se referment facilement. Il n’y a pas à dire, les tiroirs, c’est le must ! Par contre, ça coute beaucoup plus cher qu’un caisson avec une porte et, accessoirement, c’est plus compliquer à monter.

Il n’est pas indispensable de tout ranger dans des tiroirs. Les plats de service, la vaisselle supplémentaire que l’on ne sort que lorsque l’on reçoit, les appareils de cuisson spécifiques, les robots… sont autant de choses qui peuvent être rangées dans des placards. Tout dépend bien sûr de votre mode de vie et de votre fréquence d’utilisation de toutes ces choses. Les poubelles sous évier aussi peuvent être placées dans des caissons avec portes plutôt que des tiroirs. Par contre, pour les couverts, les tiroirs sont indispensables selon moi, de même que les réserves alimentaires placées dans des caissons de 60 centimètres de profondeur si on veut accéder à tout en un clin d’œil.

Mon conseil : pour encore plus d’économies, les éléments hauts peuvent être remplacés par des étagères. En cas de cuisine ouverte, c’est plus léger à l’œil (quand il n’y a que peu de choses à stocker) et tout est à portée de main. Par contre, inévitablement, ça prend les graisses et la poussière.


Plans de travail

Coté matériaux, certains seront malheureusement inaccessibles aux cuisines petit budget. La pierre naturelle ou reconstituée par exemple n’est en soi par hors de prix, surtout si on vise un granit, mais c’est toute la main d’œuvre associée qui rend ce choix assez peu envisageable (entre 2,5 k et 5 k selon la pierre et la surface). Idem pour le grès cérame (environ 100 euros du m2), c’est un matériau aux possibilités de décors sans limite et aux qualités techniques exceptionnelles (résistance aux chocs, à la chaleur, aux taches, aux rayures…) mais qui nécessite l’intervention d’un professionnel pour un rendu de qualité. Je n’ai pas creusé la question des “solid surface“, comme par exemple le “Corian” de DuPont ou le “Krion” de Porcelanosa mais j’imagine qu’il en va de même.

Le bois n’est pas bon marché non plus quand il s’agit d’essences de belle facture. Personnellement je trouve cela trop fragile en plan de travail. J’en ai trop souvent vu de très abimés chez des amis (et sans un bel aspect patiné pour autant). C’est souvent un choix que les gens regrettent j’ai l’impression.

Concernant les stratifiés, le choix est vraiment très étendu de nos jours. Il faut veiller à ce qu’il soit bien hydrofuge (attention, chez Leroy Merlin, ils ne le sont pas tous), ni trop fins (les imitations pierre en épaisseur inférieure à 2 cm sont tentantes mais sont susceptibles de s’affaisser). Personnellement, j’ai vu les plus beaux chez Kvik et, dans une moindre mesure, chez Conforama. Notez qu’il existe des stratifiés compacts, mais que leurs prix sont très élevés (chez Darty on m’a devisé 2,5 k les 5 mètres linéaires).

Une autre option intéressante mais qui demande beaucoup de travail (je parle en connaissance de cause, c’est celle que nous avons choisie), c’est le béton ciré. Comme pour la pierre, si vous le faites réaliser par un artisan, la facture sera élevée mais si vous vous lancer en DIY, cela ne vous coutera pas beaucoup plus cher que du stratifié pour un effet matière incomparable. Sachez cependant que c’est un chantier long et loin d’être facile. Si vous décidez de vous lancer, oubliez les produits de la GSB dont les rendements et la qualité sont loin d’être avantageux. Préférez-leur la qualité professionnelle de fournisseurs comme Mercadier. Pour nos 5 mètres linéaires, nous avons dépensé 300 euros, plan de travail en aggloméré hydrofuge compris.

Autre option, le béton coulé sera encore plus économique. Là aussi, il vaut mieux avoir une première expérience avant de se lancer et bien penser aux contraintes spécifiques de ce choix (poids, encastrements des éléments, vernis de protection…).

Mon conseil : si votre budget vous impose d’aller au moins couteux, une bonne idée peut être de prendre un plan de travail tout simple en stratifié blanc mais de l’upgrader avec un chant en placage bois à thermocoller.

Mes adresses franciliennes pour les plans de travail en pierres naturelles :

  • Netovia : 113 avenue du Maine, Paris 14
  • Pierres à la Mesure : 290 Boulevard Voltaire, Paris 11
  • Spadaccini Marbre et Granit : 85 rue Alexandre Fourny, Champigny-sur-Marne

Mes adresses pour le grès cérame :

  • Raboni : 45 Boulevard Henri IV, Paris 4
  • S’tiles : 93 quai Panhard et Levassor, Paris 13
© Misc Webzine
© Misc Webzine

Crédences

La crédence c’est selon moi LE poste sur lequel on peut se faire plaisir ! La surface à traiter est modeste et les contraintes techniques faibles (si vos feux de cuisson sont au gaz, les contraintes sont plus fortes).

Une fois tous les matériaux de la cuisine arrétés, on peut se mettre en quête d’une jolie faience ou tout autre chose d’ailleurs (de la feuille de pierre naturelle pour nous par exemple) !

Mes adresses pour les crédences :

  • Casabagno : 4 bis rue Saint-Sabin, Paris 11
  • Linéa carrelages : 41 rue Berger, Paris 1
  • Promo’Carreau : 86 Boulevard Richard Lenoir, Paris 11
  • Carrelages des Suds : 24 Boulevard Saint-Germain, Paris 5
  • Surface : 17 rue du Pont aux Choux, Paris 3
  • Carrelages du Marais : 46 rue Vieille du Temple, Paris 4
© Misc Webzine
© Misc Webzine

L’électroménager

Alors là le piège, très clairement, c’est de succomber à la facilité. La plupart des cuisinistes vous feront croire qu’ils ont des deals intéressants pour acquérir votre électroménager (plaques, fours, frigo, réfrigérateur, congélateur, lave-vaisselle…). Ceux qui sont honnêtes, vous diront qu’il vaut mieux les acheter séparément.

D’après ce que j’ai pu constater, chez les cuisinistes leur intérêt est de tenir l’enveloppe budgétaire annoncée en proposant un électroménager le moins cher possible pour vendre en priorité leurs cuisines. C’est logique. Aussi, il semble évident que pour ce gros post budgétaire, il vaut mieux tout acheter à part, en fonction de vos besoins spécifiques.

À ma grande surprise, il en va de même pour IKEA. Leurs principaux fournisseurs d’électroménager sont Electrolux et Whirlpool (en marque blanche). En cherchant un peu, on trouve assez facilement les références d’origine des fabricants. Nous avions besoin de tout (frigo-congélo encastré, four, plaques, micro-ondes et lave-vaisselle), pour chaque modèle IKEA, j’ai trouvé son équivalent et il était systématiquement moins cher chez Darty ou Boulanger, même avec l’extension de garantie à 5 ans (de base, la garantie fabricant est de 2 ans, chez IKEA tout est garanti 5 ans).

Cela dit, Darty et Boulanger ne sont pas la panacée pour autant. D’abord, ils n’exposent quasiment plus rien dans leurs magasins donc si l’idée est de voir les produits avant de les acheter, oubliez, de nos jours tout se vend en ligne via les marketplaces. Il faut être très vigilant. Vous pensez commander sur Darty pour bénéficier de tout leur SAV associé alors qu’en fait vous passez commande à un intermédiaire discounters sans connaître ses conditions de SAV bien souvent complétement ridicules (comme le retour par voie postale dans l’emballage d’origine).

Concernant la livraison et l’installation, soyez tout aussi vigilants. Darty par exemple ne livre pas partout (pas notre campagne en tout cas) et Boulanger ne livre parfois pas le samedi, voir, un seul jour imposé par semaine qui vous oblige à vous rendre disponible. Sachez aussi que, la plupart du temps, l’électroménager encastré (celui que l’on habille d’une porte) n’est pas installé par les livreurs.

Donc, encore une fois, mon conseil est de ne pas chercher forcément le meilleur tarif mais de bien mettre dans la balance tous les paramètres : besoins spécifiques (nous par exemple, nous voulions une fonction “vacances” sur notre frigo-congélateur, de bonnes performances énergétiques et de faibles niveaux sonores), durée de la garantie, conditions du SAV, livraison, installation…

Mon conseil : pour vous aidez à identifier les meilleurs produits, vous pouvez consulter les tests comparatifs sur le site Les Numériques (rubrique Maison).


Les sanitaires

Comme pour l’électroménager, les sanitaires (évier et robinet) gagnent à être achetés séparément. Pour le même prix que chez IKEA ou Leroy Merlin, vous pouvez trouver en ligne des produits de qualité bien supérieure et au design qui collera au mieux à votre cuisine.

Mon conseil : on peut acheter la marque Franke sur Direct Évier et les mitigeurs Rousseau sur Cdiscount.

© Misc Webzine
© Misc Webzine

La quincaillerie

Encore une fois, prenez votre temps. C’est le mantra pour faire les choses bien à coût réduit. Les poignées et boutons sont un élément esthétique important Ne succombez pas forcément aux petits prix d’IKEA.

Les sites spécialisés qui proposent de custumiser les cuisines IKEA sont nombreux : Superfront, Prettypegs, Semihandmade, Plykea ou encore Bocklip. Ce ne sont cependant pas du tout de bons plans pas chers. Loin de là. Les fameuses Holy Wafer en laiton par exemple que l’on a vues et revues partout sont à 16 euros pièces. Je vous laisse faire le calcul quand on a besoin en moyenne d’une vingtaine de pièces ! Sans compter que j’ai eu connaissance de clients fort déçus de leurs poignées Holy Wafer : en l’absence de vernis, elles vieillissent très mal et s’oxydent. Un conseil : si vraiment vous y tenez, commandez un seul exemplaire du modèle qui vous plait pour vous assurer de sa qualité et de son ergonomie. Encore une fois, “patience est mère de toutes les vertus” !

Sachez aussi que les cuisinistes permettent parfois de commander uniquement les poignées chez eux, ça peut valoir le coup. Chez Perene par exemple, on trouve d’élégants modèles. Ou encore chez Kvik.

En GSB aussi parfois on peut trouver son bonheur. Nous avons déniché les nôtres au rayon cuisine de Leroy Merlin. Elle sont en acier laqué, made in Italy, et sont vendues par deux moins de 6 euros… c’est assez dingue !

Sur Paris, il existe un magasin spécialisé, La Quicaillerie, plutôt positionné haut de gamme mais qui propose cependant de nombreux modèles tout à fait accessibles (je pense notamment à leurs modèles en chêne).

Mon conseil : pour économiser sur le poste des poignées, vous pouvez opter pour des prises de main archi basiques et faire des trous à la scie cloche ! C’est très graphique par contre ça ne marche pas dans tous les matériaux. C’est surtout adapté pour des façades en contreplaqué bois ou médium peint (avec une bonne peinture lessivable). C’est ce que nous avons fait dans notre dressing si vous voulez voir.


Achetez séparément, voir complétez par du DIY

Je pense que vous l’aurez compris, mon crédo est de vous dire et redire que rien ne vous oblige à tout acheter au même endroit ! Certes, regrouper ses achats est plus pratique et plus économique pour la livraison mais réaliser une cuisine à petit prix (qui ait quand même du caractère) nécessite quelques efforts.

Prenez le temps de bien réfléchir à ce qui vous plait vraiment. Procédez par étape et assurez-vous que tout ira bien ensemble. Comme en mode, visez une base intemporelle qui vieillira bien (caissons et portes blanches pour notre part) et limitez-vous à 3 couleurs maximum pour le reste. Idem pour les matériaux, ne partez pas dans toutes les directions. À moins d’être particulièrement doué coté associations, plus vous limiterez votre palette, plus l’harmonie sera facile à trouver.

Vous pouvez par exemple prendre des caissons et des façades chez IKEA, un plan de travail en stratifié chez Kvik, des poignées et boutons de porte chez Leroy Merlin, votre électroménager chez Darty…

Vous pouvez aussi réaliser vous mêmes les façades de vos caissons en médium peint avec une peinture satinée de très bonne qualité ou alors, pour un style bois, en contreplaqué vernis. Ce ne sera probablement pas meilleur marché que des façades toutes simples mais l’effet déco sera assuré. Sans compter qu’avec ces matériaux, l’option “poignées trous” sera possible et vous fera économiser des sous.


La livraison

C’est un point important coté budget. Faites vos calculs, il n’est pas forcément moins cher de louer un camion, payer l’essence, éventuellement l’autoroute sans compter le temps que cela mobilise (et la fatigue !). Par exemple chez Ikéa la livraison revient à 59 € pour un montant d’achats inférieur ou égal à 1500 € et 99 € au delà. Les calculs sont vite faits !

© Misc Webzine
© Misc Webzine

Si vous êtes arrivés jusqu’ici c’est que vous avez sans doute un vrai projet cuisine en cours 🙂 ! J’espère que ce partage d’expérience et ces quelques adresses vous seront utiles. Rendez-vous la prochaine fois, avec l’avant-dernier post de ma série “Cuisine”, dans lequel je vous montrerai toutes les étapes par lesquelles nous sommes passés avant d’avoir enfin une belle cuisine fonctionnelle… vous verrez, on a fait pas mal de chemin !