© Samuel Tomatis

Vers la fin du tout plastique ?

Pour contrebalancer mon article de mardi, je voulais aborder aujourd’hui un sujet positif qui redonne confiance en l’avenir : celui de la grande créativité dont font preuve nombre de jeunes designers pour penser de nouvelles matières premières biosourcées.

Algues, champignons, composite de lin, pelures de pommes, betterave, sucre de canne, c’est en lisant en juin dernier cet article de Marie Godfrain dans M le magazine du Monde que j’ai découvert que le phénomène prenait une ampleur de plus en plus en plus grande.

Durant la PDW de septembre 2018 déjà, je vous avais confié dans ce post que ce qui m’avait le plus interpellé, c’était la créativité de la nouvelle génération de designers en matière de recherches éco-responsables. Notamment le travail de Samuel Tomatis pour transformer le fléau de la prolifération anormale d’algues sur les cotes bretonnes en production positive d’un nouveau matériau. Son travail a depuis été présenté à la Villa Noailles dans le cadre du prestigieux festival “Design Parade” et reconnu par le Centre Georges-Pompidou qui vient d’acquérir certaines de ses pièces.

Est-ce pour autant une panacée ? L’avenir nous le dira…

Des écoles comme l’Ensci (d’où est sorti Samuel Tomatis) ou l’ESAD de Reims commencent à proposer des ateliers spécifiques à leurs étudiants. “Nous veillons à ce que le choix des ces matériaux soit toujours pertinent, car parfois, en voulant bien faire, on produit des hérésies”, s’agace Quentin Hirsinger dont la dernière conférence portait le nom évocateur d'”Écomatériaux, Graal illusoire et mythe délétère”.

Article “À l’heure de l’épuisement des ressources, le design explore les biomatériaux” de Marie Godfrain