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Un coin vestiaire sur-mesure.
Il y a peu, je vous montrais l’entrée de la Dreamhouse tout juste terminée, au delta près du petit recoin derrière la porte d’entrée. À cet emplacement, il me fallait caser de quoi accrocher des manteaux, s’asseoir pour se déchausser mais aussi déposer un parapluie, une serviette pour essuyer les pattes de notre chien ainsi que sa laisse. Je voulais aussi pouvoir déposer écharpes, gants et bonnets. Enfin, il fallait penser un système pour recharger un smartphone et ranger des lunettes. Tout cela dans un espace en angle assez contraint par la présence de nombreux interrupteurs, qui plus est peu large et peu profond.
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Pour répondre à tous ces besoins, j’ai taché d’optimiser l’espace au maximum. Après avoir retourné les Internets dans tous les sens pour dénicher un vestiaire qui intégrerait porte-manteaux, assise et place pour deux paires de chaussures, j’ai dû me rendre à l’évidence : mes dimensions étaient trop justes. Pas assez de profondeur, pas assez de largeur pour que ça rentre. Le sur-mesure s’imposait…
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Pour commencer, j’ai commandé un tapis d’entrée en caoutchouc, hyper pratique pour accueillir les souliers souillés de terre ou de neige. J’avais repéré les modèles de très belle qualité de chez Tica Copenhagen au salon Maison & Objet il y a des années. J’ai pris le “Graphic” (48 x 38 cm). Petit tips si vous êtes tentés, j’ai acheté le mien sur le site allemand Connox qui a l’avantage de proposer des frais de port gratuits à partir de 60 euros d’achat et 10 euros de réduction dès le premier achat en s’abonnant à leur newsletter 😉
J’en ai du coup profité pour acheter un lot de crochets en fer House Doctor dont je me suis servie pour la serviette et la laisse de Baki.
Une fois mon tapis reçu, j’ai dessiné un petit tabouret pour pouvoir y glisser le tapis et y poser un douillet coussin confectionné par mes soins. Benjamin a fabriqué l’assise, stable et solide, avec des chutes de bois de chêne massif. L’écartement du piétement permet de faire coulisser le tapis le temps de se déchausser puis de le pousser pour que les chaussures ne traînent pas. Eau, neige, boue sont recueillies et contenues grâce aux rebords et ne souillent pas le sol de l’entrée. Quand vient l’heure du ménage, il se nettoie très facilement sous l’eau.
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Pour le porte-manteaux, nous avons procédé de même : dessin de ma main et, à l’atelier, Benjamin a utilisé nos toutes dernières chutes de chêne ainsi que de belles patères en céramique que nous avions d’un porte-manteaux beaucoup plus petit. Le bois a été creusé par l’arrière à l’aide d’une défonceuse de façon à boulonner les différentes accroches (les visser n’aurait pas été assez solide). Cela a aussi permis d’insérer des fixations murales invisibles. Enfin, avec ce même outil, nous avons procédé à une défonce arrondie du pourtour. Cette dernière action est purement esthétique.
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Nos gants, écharpes et bonnets trouvent leur place dans un panier suspendu à un bouton de porte en corde Zara Home. Je l’avais depuis très longtemps sans lui trouver pour autant d’utilité, c’était l’occasion !
Au mur, même technique : un panier en jonc de mer maintenu par un bouton de porte détourné, ici en laiton massif (notez qu’il faut qu’il soit monté sur vis et non sur tige filetée). Ce contenant ouvert nous permet d’y glisser nos lunettes et d’y laisser en permanence un câble pour recharger nos téléphones portables.
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Sur le mur perpendiculaire, j’ai confectionné une embrasse discrète pour diminuer le volume du rideau qui occupait auparavant la totalité du mur. Nous avons ensuite installé deux crochets, alignés à la hauteur du soubassement de couleur (teinte “Feuille d’Olivier” des Peintures Hypnotik), ainsi qu’un porte-parapluie artisanal en pneus recyclés de chez Tadé.
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Et voilà, il y a des années de cela, lorsqu’il a fallu établir les emplacements des prises et des interrupteurs de toute la maison (alors qu’elle était au pire moment du chantier, à des années lumières de la déco), je n’imaginais pas autre chose à cet endroit qu’une petite console vide-poche. Nous voici maintenant avec un condensé de fonctions que le recours au sur-mesure a rendu possible ! La rénovation c’est faire avec l’existant et s’adapter quand les plans initiaux changent 😉
