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© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc

Visite du Design Center et de la Morris Gallery.

Nous sommes allés à Londres des tonnes de fois (quelques posts ici) et à chaque fois nous explorons de nouvelles facettes de la capitale britannique. Première découverte au programme, le Design Center au Chelsea Harbour. À une petite heure de métro et de train de la gare de Saint-Pancras, le Design Center se trouve dans une ancienne zone industrielle en bordure de Tamise. Un quartier en pleine mutation immobilière où les logements de luxe se multiplient autour du petit port de Chelsea. 

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Ouvert uniquement en semaine, du lundi au vendredi, de 9h30 à 17h30 (accès libre et gratuit), le Design Center s’adresse en première intention aux architectes d’intérieur et aux décorateurs mais les particuliers y sont les bienvenus. Le concept ? Une sorte de grand centre commercial consacré au design de luxe et à la haute  décoration, avec cafés, restaurants et même une librairie spécialisée. Ce ne sont pas moins de 120 showrooms et 600 marques internationales qui sont regroupés sous une même adresse : Arte, Dedar, Villeroy & Boch, Casamance, Cole & Son, Houlès, Lelièvre, Original BTC, Style Library pour n’en citer que quelques unes.

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The world’s premier destination for design excellence.

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Ce qui est vraiment intéressant au Design Center, c’est que l’on trouve tout pour équiper (luxueusement) son intérieur : tissus, revêtements muraux et de sols, mobilier, luminaires, petite déco, cuisines et bains, quincaillerie, passementerie, vaisselle, domotique… Comptez une bonne journée de visite pour un aperçu complet agrémenté d’une petite promenade le long du fleuve et d’une pause déjeuner dans l’un des sympathiques stands de street food du port (qui, je l’imagine, ne sont présents qu’aux beaux jours).

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Durant ces trois jours de week-end, j’ai réalisé que nous n’étions probablement jamais allés à Londres en avril, pile au moment où tous les arbres sont en fleurs. C’était un ravissement de découvrir Notting Hill (le quartier où nous avons la chance d’être hébergés par la famille de Benjamin) sous un soleil radieux et des températures estivales. Le jardin japonais d’Holland Park (à South Kensington), était particulièrement resplendissant.

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L’avantage quand on revient régulièrement dans une grande ville touristique, c’est que l’on peut prendre le temps de sortir un peu des sentiers battus. C’est ce que nous avons fait en nous rendant dans le quartier de Walthamstow, au nord-est de Londres. C’est un faubourg aux confins de la capitale mais facilement accessible en train. Populaire, animé, un poil bobo, Walthamstow est assez charmant avec ses petites rues pentues bordées de petites maisons victoriennes. La raison de cette escapade ? La visite de la Morris Gallery, la maison d’enfance du célèbre designer, artisan, poète et activiste social, William Morris, né en 1834.

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La William Gallery propose une exposition permanente sur la vie et l’œuvre de William Morris. Morris voulait transformer l’ère victorienne dont il haïssait les effets de l’industrialisation (villes surpeuplées, épidémies, pollution…). Il prônait le retour à l’artisanat et œuvrait à l’instauration d’un système social égalitaire. À l’heure triomphante des machines, il souhaitait porter les arts décoratifs au niveau des arts majeurs en valorisant le travail de la main et, dans un esprit très slow design, transformer les ouvriers en artisans d’art.

“A pattern-designer should know all about the craft for which he has to draw” William Morris

Co-fondateur de l’entreprise de design d’intérieur à succès, Morris, Marshall, Faullner & Co (qui prendra plus tard le nom de Morris & Co, toujours en activité de nos jours, présente à Paris et au Design Center via the Style Library) et du mouvement Arts and Crafts, il pensait que la beauté était un besoin humain fondamental et voulait que l’art soit présent dans la vie quotidien de tout à chacun.

“I do not want art for a few, any more than education for a few, or freedom for a few” William Morris

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Inhabituel pour un gentleman de la fin du XIXe siècle, Morris était un adepte de broderie, gravure sur bois, calligraphie, teinture, tissage… Très inspiré par la nature, son univers floral et ses couleurs sont très reconnaissables. La visite de la Morris Gallery donne un aperçu complet de toutes ces pratiques artisanales (plus de 10 000 objets exposés). Par contre, ne vous attendez pas à une maison-musée qui reconstituerait des pièces décorées dans un style Morris & C°. C’est sa maison d’enfance et non sa résidence d’adulte.

Pour ma part cela m’a un peu déçue car c’est ce que j’espérais trouver. Mais pour une introduction à la vie et l’œuvre de Morris, cette visite vaut le détour et elle est complétement adaptée aux enfants (du mercredi au dimanche, de 10h à 17h, accès libre et gratuit). À noter, dans les bonnes surprises de la visite : les tableaux préraphaélites représentant la sublime Jane Morris (épouse de Morris) et le petit parc très agréable aux beaux jours.

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Nous n’avons pas encore arrêté de dates pour notre prochain séjour londonien mais j’ai déjà deux nouvelles idées de visites pour combler mon envie de voir une maison décorée dans le style Arts and Crafts : la Red House (une des maisons de Morris adulte) et la Emery Walker’s House !