© Cécile Guarino-Scailliérez pour Misc
Le temps de la douche et de la déco !
Que de chemin parcouru depuis le premier Progress Report de la salle d’eau ! Et même depuis ce dernier post où je vous montrais notre master bedroom. Si vous me suivez sur Insta, vous avez peut-être aperçu les différentes étapes. La pause de l’évier, de la robinetterie, ma mésaventure avec la mise en teinte de l’alcôve, les mises en place de mes trésors déco…
Nous en étions donc restés là : une toile blanche, bordée de noir :
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Alors que Benjamin terminait la plomberie, j’ai appliqué ce rose de chez Sanderson que j’avais mis tant de temps à trouver. J’avais épluché tous les nuanciers des marques de peinture avant de trouver THE rose, le Light Rose chez cette marque anglaise de haute décoration. Un rose très doux, un peu passé, parfait pour adoucir le noir et blanc de la salle d’eau. Mais tout ne s’est pas passé comme je l’avais imaginé.
Une fois appliqué dans l’alcôve, la couleur était assombrie et, il faut bien le dire, j’ai fait un rejet. La teinte était pourtant bien la même que celle de l’échantillon que j’avais pris soin de tester in situ. J’étais d’autant plus désolée que c’est une peinture d’excellente qualité, bluffante si vous recherchez un rendu hyper mat hautement lessivable (en finition “water based eggshell”).
Je m’étais convaincue qu’il fallait du rose bonne mine dans cette pièce alors, qu’au fond, le rose est une couleur qui ne me parle pas. L’amplitude de mes recherches du rose parfait aurait dû me faire comprendre que c’était une quête vaine.
Au final, j’ai appliqué un vert qui m’avait tapé dans l’oeil dès que je l’avais vu (le Fleur d’absinthe de chez Tollens). Contrairement à la règle que je m’étais imposée de ne pas mettre de vert dans la salle d’eau pour cause de teint blafard assuré, et bien ce vert fonctionne très bien.
Bref, j’en tire plusieurs conclusions :
- la première c’est que quand on se force à aller vers quelque chose qui ne nous vient pas naturellement, il y a peu de chance pour que ça fonctionne
- la deuxième c’est que les règles de bon sens ne s’appliquent pas forcément à tous les cas de figures (le rose fait le teint frais, le vert le teint blafard c’est peut-être vrai dans une pièce sombre mais pas forcément dans une pièce lumineuse)
- une coloriste professionnelle (je pense à Sophie Neveu chez Little Greene) aurait sans doute très rapidement compris tout cela et m’aurait fait gagner du temps !
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Suite à cette déconvenue, ma déco n’a été que source de satisfaction ! J’ai mis sous un cadre DIY (réalisé avec les cires d’Annie Sloan) cette belle inconnue chinée dans le Perche (et, contrairement à ce que je vous avais raconté dans mon post sur les photos de famille, Benjamin aime bien !).
Toujours côté chine, je voulais une pièce vintage de caractère et j’ai trouvé sur Le Bon Coin ce petit meuble de musique Napoléon III aux proportions idéales qui, en plus, vient d’un château d’une commune de l’Essonne où j’ai passé une bonne partie de mon adolescence !
J’ai aussi trouvé chez une antiquaire adorable de la nouvelle Athènes à Paris un sèche serviette sur pattes que j’ai décapé et repeint avec mon noir Queue de Pie adoré de chez Libéron (selon la même technique de patine à l’ancienne que je vous avais montrée ici).
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L’évier sur pied en porcelaine vient de Grande Bretagne. Je l’avais acheté chez Hudson Reed il y a une éternité. C’est une marque qui a un grand choix de modèles neufs au design rétro. Comme c’est un pure player, et qu’ils font souvent des promotions, je l’avais acheté à un très bon prix. Le plan est d’autant plus intéressant que la livraison est rapide, soignée (emballage de compet’) et les frais de livraison à moins de 5 euros quand ils ne sont pas offerts dès 200 euros !
Pour la robinetterie par contre, bien qu’ils vendent de chouettes modèles, je ne voulais pas prendre le risque d’une incompatibilité de normes. Je l’ai donc cherché (longtemps) en France. En ligne, j’ai vu beaucoup de modèles mais je préférais voir et toucher ce que j’allais acheter. Finalement, c’est au sous-sol du BHV que j’ai trouvé la petite merveille (hors de question d’acheter du low coast sur ce coup là).
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Du côté de la douche, j’ai utilisé des lattes de terrasse en bois de classe 4 (traitées pour utilisation en milieu humide) que j’ai coupées et assemblées à nos mesures avant de les peindre avec la même peinture de sol que pour notre ragréage.
Et puis, comme j’ai de la suite dans les idées, j’ai commandé sur Desenio une affiche qui me rappelait mon coup de cœur déçu pour les créations de Kristina Dam Studio. Pour le reste de la déco murale il y a un tableau DIY et, sur l’autre mur, un herbier vintage, une illustration d’Aurore de la Morinerie ainsi qu’une petite boite d’entomologiste dont l’histoire se trouve ici.
Pour les appliques, j’ai puisé dans les lampes étanches en porcelaine de chez Zangra, une marque belge amoureuse du design rétro. Le tabouret quant à lui est un bout de canapé en manguier de chez AM.PM.
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Mes rideaux d’amour “gouttes d’eau” viennent d’un vieux stock déniché rue d’Orsel (j’ai partagé l’adresse dans la section “voilages” de mon post sur mes bonnes adresses pour acheter du tissu à Paris). Autant dans la cuisine, exposée au nord, ils ne vibrent pas, autant ici, la lumière de l’ouest les sublime !
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Le truc vraiment génial quand on fait tous les travaux soi-même, c’est qu’en terme de conception, on peut vraiment penser l’ergonomie dans les moindres détails. Pour la douche par exemple, j’ai souhaité que le pommeau et la douchette soient sur le mur du fond et le mitigeur sur le mur à l’entrée de la douche… de façon à ne jamais se retrouver sous l’eau froide ! Ah et puis, on a fait des niches aussi, chacun a la sienne pour mettre ses petits produits !
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Clin d’œil au passé 1900 de la maison (qui, vous l’aurez compris, a largement orienté l’inspiration déco), le porte peignoir en céramique est de la récup de l’ancienne salle de bain.
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Le dernier bon plan que je voulais partager avec vous, c’est un site que j’ai découvert complétement par hasard alors que je cherchais ce pèse personne ADE au look rétro. Chez Merci, il est à 80 euros, sur le site Laura Kent, il est à moitié prix et, quand je l’ai acheté en août, les frais de port étaient offerts ! D’ailleurs, pour avoir commandé pas mal de choses en ligne en août, j’ai constaté que les frais de livraison étaient souvent offerts durant ce mois estival, probablement pour inciter les consommateurs à passer commande durant la période de l’année la plus calme.
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Voilà, depuis que la salle d’eau est opérationnelle, notre vie à la dreamhouse a complétement changé. Cet été, on y est descendu tout le temps ! Y passer une semaine entière à travailler dur (il faut lire : “en transpirant”) n’est enfin plus du tout un problème ;). Plus on gagne en confort, plus on rêve d’y passer plus de temps dans cette maison de rêve…
En attendant, voici ce qui nous reste à faire :
- trouver un miroir pour l’alcôve
- poser les 3 mètres de panneaux décoratifs de papier peint sur le mur reliant la chambre à la salle d’eau
- créer des tablettes “sur-radiateurs” en bois
- poser les plinthes
- terminer le dressing DIY… et ça, je vous en parle très bientôt car on a bien avancé !